Avantages et inconvénients de la SCI a l’IS

5/5 - (11 votes)

Avantages et inconvénients de la SCI a l’IS

La société soumise à l’IS est redevable de l’impôt et le résultat imposable est déterminé en fonction des règles de l’impôt sur les sociétés. L’application de celles-ci présente de nombreux intérêts lors de l’exploitation des immeubles inscrits à l’actif du bilan :

  • Il est possible d’amortir les immeubles inscrits à l’actif, ce qui vient diminuer le résultat imposable,
  • Le taux de l’IS est souvent plus bas que celui de l’IR (majoré des prélèvements sociaux). Ainsi on appliquera le taux réduit de 15% jusqu’à 42.500 euros de bénéfice, ou 25% au-delà
  • Les associés ne sont imposés que sur les dividendes versés, qui bénéficient d’une fiscalité avantageuse (Flat tax : 12,8% d’impôt forfaitaire + 17,2% de prélèvements sociaux),
  • La rémunération du gérant est déductible du résultat.

Le principale écueil est naturellement le coût fiscal lors de la revente avec la reprise des amortissements.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

Publié dans SCI | Commentaires fermés sur Avantages et inconvénients de la SCI a l’IS

Le choix entre la transparence fiscale et le régime de l’Impôt sur les Sociétés pour les SCI ?

5/5 - (10 votes)

Le choix entre la transparence fiscale et le régime de l’Impôt sur les Sociétés pour les SCI ?

La plupart des SCI sont soumises à l’IR, qui peut paraître le régime d’imposition le plus naturel pour ce type de sociétés. Les sociétés IR sont régies par les règles de la translucidité fiscale. Ainsi, la société n’est pas redevable de l’impôt, celui-ci devant être acquitté par les associés, en fonction de la quote-part leur revenant. Les règles d’imposition permettant de déterminer celle-ci dépendent de la nature des associés qui en dispose.

Ainsi, la quote-part revenant aux particuliers est soumise aux règles des revenus fonciers et celle qui revient aux sociétés IS est soumise aux règles de l’impôt sur les sociétés.  Cette complexité peut se révéler problématique lorsque la société a des associés de nature différente. Il conviendra alors de réaliser une comptabilité différenciée, très difficile à produire. Si l’on se cantonne au schéma classique de la SCI familiale (avec plusieurs associés personnes physiques), on appliquera le régime des revenus fonciers. Celui-ci présente l’avantage d’être assez simple et de permettre aux associés d’imputer sur leur revenu global une part du déficit réalisé (jusqu’à 10 700 euros par foyer fiscal).

En contrepartie, les charges déductibles sont strictement énumérées (il n’est pas possible de déduire des amortissements par exemple) et la quote-part bénéficiaire est soumise aux prélèvements sociaux (17,2%) et à l’IR au taux marginal.

Ainsi, le régime des revenus fonciers peut être pénalisant si le contribuable est soumis à un taux d’imposition élevé et s’il ne peut déduire beaucoup de charges (intérêts d’emprunt et travaux principalement).

En matière de cessions immobilières, le régime de l’IR se révèle en revanche assez avantageux pour les personnes physiques, car ceux-ci sont soumis au régime des plus-values des particuliers qui permet d’être exonéré d’impôt sur le revenu après 22 ans de détention et de prélèvements sociaux après 30 ans.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

Publié dans SCI | Commentaires fermés sur Le choix entre la transparence fiscale et le régime de l’Impôt sur les Sociétés pour les SCI ?

Qui sont les enfants à charge fiscalement ?

5/5 - (10 votes)

Qui sont les enfants à charge fiscalement ?

Pour l’imposition des revenus 2022, sont considérés comme à charge, les enfants :

  • âgés de moins de 18 ans (au 1er janvier 2022), de plein droit ;
  • âgés de 18 à moins de 21 ans (au 1er janvier 2022) lorsque le foyer fiscal opte pour leur rattachement ;
  • âgés de 21 ans à moins de 25 ans (au 1er janvier 2022), uniquement s’ils poursuivent leurs études et lorsque le foyer fiscal demande leur rattachement ;
  • infirmes, quel que soit leur âge.

Pour apprécier la composition du foyer, on se place au 1er janvier, ou au 31 décembre si cela est plus favorable.

L’enfant devenant majeur en cours d’année :

  • est automatiquement rattaché au foyer fiscal de ses parents pour la période courant du 1er janvier à la date de sa majorité ;
  • a, pour la période allant de la date de sa majorité au 31 décembre, la possibilité :
    • soit, à sa demande d’être rattaché au foyer fiscal de son ou ses parents,
    • soit de ne pas se manifester et de déclarer isolément ses revenus.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

Publié dans Fiscalité | Commentaires fermés sur Qui sont les enfants à charge fiscalement ?

L’IFI en cas d’expatriation

5/5 - (12 votes)

L’IFI en cas d’expatriation

Les personnes physiques domiciliées fiscalement hors de France au 1er janvier de l’année d’imposition sont assujetties à l’IFI à raison de leur seul patrimoine immobilier situé en France si celui-ci dépasse 1.300.000 €.

L’IFI est donc assis sur l’ensemble des biens et droits immobiliers français (y compris s’ils sont détenus directement ou indirectement via des parts ou actions de sociétés) qui, au 1er janvier de l’année d’imposition, composent le patrimoine du foyer, sous réserve, notamment, qu’ils n’aient pas le caractère de biens professionnels. Il s’agit notamment :

  • des immeubles bâtis français (y compris des immeubles en cours de construction), quelle que soit leur affectation (à usage d’habitation ou à usage industriel, commercial, artisanal, agricole ou libéral), qu’ils soient loués ou non, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire ;
  • des immeubles non bâtis français (terrains, …) ;
  • des droits réels immobiliers français (usufruit, …) ;
  • des actifs immobiliers français détenus par l’intermédiaire de sociétés ou via des contrats d’assurance vie ou des bons ou contrats de capitalisation (certaines parts ou actions sont toutefois exclues de l’assiette de l’IFI en raison notamment du pourcentage de participation du redevable dans ces sociétés ou organismes) ;
  • des biens ou droits immobiliers français placés dans un trust ou dans une fiducie ;

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne pour les expatriés français

Publié dans Immobilier des expat, ISF / IFI | Commentaires fermés sur L’IFI en cas d’expatriation

Décret concernant les logements énergivores

5/5 - (10 votes)

Décret concernant les logements énergivores

Un décret entérine le calendrier d’entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements dont le diagnostic de performance énergétique est inférieur à D.

Ainsi par exemple, s’agissant des logements loués en France métropolitaine, le niveau minimal de performance exigé en vue de la location est de F à compter de 2025, puis de E à compter de 2028, puis de D à compter de 2034. Par ailleurs, le décret précise dans quelles conditions particulières les propriétaires de logements dont les travaux de rénovation énergétique seraient considérés comme impossibles, pourraient être dispensés de l’obligation de respecter ces nouvelles normes énergétiques.

Détails :

Objet : le décret vient préciser les niveaux de performance minimaux et les critères relatifs aux contraintes architecturales ou patrimoniales qui font obstacle à l’atteinte de ce critère ou de ces niveaux dans la définition du logement décent. Il adapte en conséquence les dispositions des contrats types de location de logement à usage de résidence principale définies dans les annexes 1 et 2 du décret du 29 mai 2015 relatif à ces contrats.

n° 2023-796, 18 août 2023 pris pour l’application de l’article 6 et de l’article 20-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 et adaptant les dispositions des contrats types de location de logement à usage de résidence principale : JO 20 août 2023, texte n° 1 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047980618

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

Publié dans Ecologie, Fiscalité | Commentaires fermés sur Décret concernant les logements énergivores

Expulsion du locataire en cas de non-paiement du loyer ?

5/5 - (10 votes)

Expulsion du locataire en cas de non-paiement du loyer ?

Même si le bail contient une clause résolutoire, le bailleur doit saisir le juge d’instance  pour obtenir la résolution du bail et l’expulsion du locataire.

Le locataire ne peut être expulsé du logement que par un jugement d’expulsion. Mais il bénéficie tout de même de certaines mesures protectrices.

Tout d’abord, le locataire ne peut être expulsé pendant la période d’hiver s’il n’est pas immédiatement relogé.

Ensuite, le locataire peut demander au juge de lui accorder des délais de grâce. Ainsi, le juge peut lui accorder un délai compris entre 3 mois et 1 an pour quitter les lieux s’il s’avère que son relogement est impossible malgré sa bonne volonté.

Enfin, avant de procéder à l’expulsion, le bailleur doit signifier au locataire un commandement d’avoir à quitter les lieux.

Le locataire dispose alors d’un délai de 2 mois pour obéir au commandement.

Ce n’est qu’à l’expiration de ce délai que le propriétaire peut demander à un huissier de procéder à l’expulsion. En cas d’opposition du locataire, l’huissier peut demander le concours de la force public.

S’il lui est refusé, le bailleur peut demander au tribunal administratif à être indemnisé des loyers non perçus.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

Publié dans Investissement, Juridique | Commentaires fermés sur Expulsion du locataire en cas de non-paiement du loyer ?

Les taxes additionnelles lors de la cession avec plus-values immobilières

5/5 - (10 votes)

Les taxes additionnelles lors de la cession avec plus-values immobilières

Sont assujettis à la taxe, les personnes physiques passibles de l’impôt sur le revenu agissant dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé, à l’exception des contribuables titulaires de pensions de vieillesse ou de la carte d’invalidité exonérés de ce fait de l’impôt sur les plus-values immobilières.

Cette taxe porte sur les plus-values de cession immobilières, hors terrains à bâtir des particuliers de plus de 50 000 €.

La taxe ne s’applique pas en revanche aux profits tirés d’une activité professionnelle imposable à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), des bénéfices agricoles (BA) ou des bénéfices non commerciaux (BNC). Ainsi, elle ne s’applique notamment pas aux profits réalisés par les marchands de biens et lotisseurs ayant cette qualité, ainsi qu’aux profits de constructions réalisés à titre habituel.

Les contribuables domiciliés hors de France, assujettis à l’impôt sur le revenu et soumis au prélèvement de 19% prévu à l’article 244 bis A du CGI sont assujettis à la taxe.

Le seuil de 50 000 € s’apprécie, au niveau de chaque cédant, après prise en compte de l’abattement pour durée de détention et, le cas échéant :

  • de la fraction de la plus-value exonérée au titre de la première cession d’un logement autre que la résidence principale,
  • de l’abattement exceptionnel de 70 % sur les terrains à bâtir et sur les immeubles à démolir (cessions initiés avant 2021),
  • de l’abattement exceptionnel de 70 % pour cession d’immeuble à démolir en vue de reconstruction dans une GOU ou une ORT (cessions initiés à compter de 2021),
  • de l’exonération partielle à hauteur de 150 000 € des plus-values réalisées par des non-résidents au titre de la cession d’un logement situé en France.

La taxe était due par le cédant lors de chaque cession entrant dans le champ d’application.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

Publié dans Fiscalité | Commentaires fermés sur Les taxes additionnelles lors de la cession avec plus-values immobilières

Quid de la taxation des plus-values étrangères en cas de retour d’expatriation ?

5/5 - (7 votes)

Quid de la taxation des plus-values étrangères en cas de retour d’expatriation ?

La plupart des conventions fiscales réservent, en principe, le droit d’imposer les plus-values mobilières à l’Etat de résidence du contribuable. La France n’impose pas en principe ce revenu. Toutefois, il existe des exceptions si par exemples vous détenez plus de 25% de participations avec certains pays.

Et quant aux Plus-values immobilières ?

Les gains qu’un contribuable ex expatrié retire de la cession d’un bien immobilier (bâti ou non) situé à l’étranger sont, en principe, imposables dans l’Etat de situation de l’immeuble. Il en va de même pour les gains provenant de la cession de biens mobiliers faisant partie d’une entreprise établie à l’étranger.

Ces plus-values peuvent également être imposables en France. La double imposition peut alors être éliminée par l’octroi d’un crédit d’impôt dont le montant est déterminé en fonction des dispositions propres à chaque convention applicable.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne pour les expatriés

Publié dans Fiscalité, Immobilier étranger | Commentaires fermés sur Quid de la taxation des plus-values étrangères en cas de retour d’expatriation ?

Plus-values de cession d’immeubles : appréciation du délai « normal » d’inoccupation du bien avant sa vente, en cas de sinistre ayant rendu le logement inhabitable

5/5 - (10 votes)

Plus-values de cession d’immeubles : appréciation du délai « normal » d’inoccupation du bien avant sa vente, en cas de sinistre ayant rendu le logement inhabitable

L’administration a été interrogée et la réponse est au BOFIP. 

Question :

L’appartement occupé par son propriétaire à titre de résidence principale a été détruit par une explosion suivie d’un incendie affectant l’ensemble du bâtiment. Alors que les travaux de reconstruction, durant lesquels l’appartement était inhabitable, ne sont pas achevés, le propriétaire décide de le mettre en vente. Le logement reste inoccupé jusqu’à la réalisation de la vente qui intervient plusieurs années après le sinistre.

Le vendeur peut-il bénéficier de l’exonération d’impôt sur le revenu au titre de la plus-value immobilière prévue au 1° du II de l’article 150 U du code général des impôts (CGI) en cas de cession de la résidence principale ?

Réponse :

Le 1° du II de l’article 150 U du CGI prévoit que la plus-value résultant de la cession d’un immeuble est exonérée d’impôt sur le revenu lorsque cet immeuble constitue la résidence principale du cédant au jour de la cession.

Toutefois, un immeuble ne perd pas sa qualité de résidence principale du cédant au jour de la cession du seul fait que celui-ci a libéré les lieux avant ce jour, à condition que le délai pendant lequel l’immeuble est demeuré inoccupé puisse être regardé comme normal au regard des circonstances de l’espèce.

Il en va notamment ainsi lorsque le propriétaire a été contraint de libérer les lieux avant sa mise en vente, en raison d’un sinistre d’ampleur ayant rendu l’occupation du bien manifestement impossible, dès lors que le bien constituait sa résidence principale au jour du sinistre et qu’il a accompli les diligences nécessaires en vue, d’une part, de faire reconstruire l’immeuble dans les meilleurs délais et, d’autre part, de mener à bien sa cession dès l’achèvement des travaux. Pour plus de précisions sur la preuve et la notion d’achèvement, il convient de se reporter au I § 10 et suivants du BOI-IF-TFB-10-60-20.

Ces conditions sont considérées comme remplies par le cédant dès lors que :

– l’immeuble constituait la résidence principale du cédant, au jour du sinistre (une explosion de gaz suivie d’un incendie) qui a rendu le bien manifestement inhabitable à compter de ce jour et jusqu’à l’achèvement des travaux de reconstruction ;

– à compter du sinistre, le cédant a entrepris les diligences nécessaires pour que la reconstruction de son logement ait lieu dans les meilleurs délais (déclaration du sinistre à l’assureur dans le délai visé au 4° de l’article L. 113-2 du code des assurances ; mandat donné à un cabinet d’architectes pour la reconstruction de l’immeuble, au cours du mois qui a suivi le sinistre), et pour que la vente définitive ait lieu dès l’achèvement des travaux de reconstruction ;

– les démarches de mise en vente du bien visées au III-A § 190 du BOI-RFPI-PVI-10-40-10 (annonces dans la presse, démarches auprès d’agences immobilières, etc.) et la signature de la promesse synallagmatique de vente ont été menées avant la date d’achèvement des travaux ;

– la signature de l’acte authentique de vente est intervenue quelques jours seulement après l’obtention de l’attestation de non contestation de la conformité des travaux de reconstruction au permis de construire exigée par l’article R. 462-10 du code de l’urbanisme (C. urb.), celle-ci ayant été demandée par le propriétaire du bien dès l’expiration du délai imparti pour contester la conformité des travaux au permis délivré par l’article R. 462-6 du C. urb. ;

– durant toute la période séparant le sinistre de la cession, le logement est demeuré inoccupé : il n’a été ni donné en location ou occupé gratuitement par des membres de la famille du propriétaire ou par des tiers, ni été mis à la disposition du titulaire d’un logement de fonction.

Dans ces conditions, le propriétaire peut bénéficier de l’exonération d’impôt sur le revenu au titre de la plus-value prévue en cas de cession de la résidence principale.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

Publié dans Fiscalité | Commentaires fermés sur Plus-values de cession d’immeubles : appréciation du délai « normal » d’inoccupation du bien avant sa vente, en cas de sinistre ayant rendu le logement inhabitable

Quelle solution pour protéger le partenaire de Pacs ou le concubin sur la résidence principale ?

5/5 - (7 votes)

Quelle solution pour protéger le partenaire de Pacs ou le concubin sur la résidence principale ?

Il est possible de créer une Société Civile Immobilière (SCI), et de procéder au démembrement des parts sociales de cette société.

Les associés (en l’occurrence les partenaires de Pacs ou concubins) peuvent alors réaliser un achat croisé de la nue-propriété d’une moitié des parts et de l’usufruit de l’autre moitié.

La SCI est ensuite dotée d’un capital correspondant au montant de l’achat de la résidence principale du couple, et cette acquisition est réalisée par l’intermédiaire de la SCI.

Ainsi, au décès du premier des deux partenaires, l’usufruit de ses parts s’éteindra et sera automatiquement reconstitué en franchise de droits entre les mains du survivant, qui détiendra alors la pleine propriété de la moitié des parts et l’usufruit de l’autre moitié.

Les héritiers du premier défunt, qui disposeront de la nue-propriété d’une moitié des parts, ne pourront pas le priver de l’usage du bien immobilier, dont il bénéficiera jusqu’à son propre décès.

Il est important de souligner que la création d’une société civile immobilière n’est pas sans incidence en termes administratifs (rédaction des statuts, formalités déclaratives, comptabilité, organisation des assemblées générales…) et que des frais induits sont à prévoir.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

Publié dans Résidence Principale | Commentaires fermés sur Quelle solution pour protéger le partenaire de Pacs ou le concubin sur la résidence principale ?