(AFP)
05.07.2011 Les prix des logements anciens en France ont augmenté de 7,4% sur un an au premier semestre 2011, mais le nombre de transactions a baissé de 7,1%, selon des données publiées mardi par Century 21, un des plus importants réseaux d’agences immobilières de l’Hexagone.
« Le marché s’autorégule et évite qu’une bulle immobilière se forme », a affirmé Laurent Vimont, président de Century 21, en commentant cette étude portant sur plus de 20.000 transactions réalisées par ce réseau au cours des six premiers mois de 2011.
Les hausses des prix sont très disparates selon les régions et six régions voient même leur prix baisser par rapport à la même période de 2010: la Bourgogne (-6,9%), l’Alsace (-4,3%), l’Aquitaine (-2,6%), l’Auvergne (-1,1%), le Limousin (-0,8%) et le Nord-Pas-Calais-Picardie (-0,1%).
Mais cela n’a pas empêché le prix moyen d’une transaction de franchir, pour la première fois, le cap symbolique des 200.000 euros (210.438 euros exactement).
La flambée des prix à Paris intra-muros contribue grandement à tirer les prix à la hausse, avec une augmentation de 17,9% sur un an pour atteindre 8.344 euros/m2 en moyenne, soit un bond de plus 1.200 euros en 12 mois.
Pour le reste de l’Ile-de-France, la hausse, sur un an, reste forte (+10,3%), principalement à cause des Hauts-de-Seine (+13,6%) et du Val-de-Marne (+14,5%).
La tendance est en revanche à une quasi stabilisation par rapport au deuxième semestre 2010 en Seine-et-Marne (-1,37%) et en Seine-Saint-Denis (+0,96%).
Les deux grandes métropoles de province voient également les prix continuer de grimper: +6,85% pour Lyon et sa région à 2.653 euros/m2 en moyenne et +4,92% pour Marseille et sa région à 2.774 euros/m2.