Louer une pièce de sa résidence principale pour les JO à Paris (Joptimiz.com)

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Vous pensez louer une pièce de votre habitation principale pour les JO à Paris … et vous vous interrogez sur la fiscalité applicable.

Les revenus de la location d’une ou plusieurs pièce(s) de l’habitation principale à des personnes n’y élisant pas domicile sont exonérés d’IR et de prélèvements sociaux.

Ils ne sont pas à déclarer si :

  • la location est habituelle ;
  • la location est réalisée pour une journée, une semaine ou un mois (c’est-à-dire à des personnes qui n’élisent pas domicile dans le logement) ;
  • les recettes brutes annuelles (loyers et éventuellement prestations annexes : petit-déjeuner, téléphone, etc.) ne dépassent pas 760 € TTC.

Si les recettes dépassent, vous rentrez dans le champs de la location saisonnière.

La fiscalité des loyers dépendra alors du type d’option choisie : micro-BIC ou réel.

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Le régime réel d’imposition pour les loueurs en LMNP

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Au-delà de 77.700 € de recettes par an, ou sur option si le montant est inférieur, vous êtes soumis à un régime réel d’imposition. Cela signifie que vous déclarez vos loyers et déduisez vos charges pour leur montant réel, et non plus forfaitairement. Vous allez également appliquer un système d’amortissement sur le prix d’acquisition du bien immobilier qui, selon les règles de la comptabilité commerciale, ont pour but de constater la dépréciation économique d’un bien immobilisé. Cet amortissement constitue une charge déductible du résultat imposable sans entraîner en contrepartie, une sortie de trésorerie.

C’est le véritable avantage de la Location meublée.

Les charges déductibles :

Vous allez déduire des loyers perçus les charges suivantes :

– Les frais d’établissement, tels que les frais de notaire ou de constitution de société par exemple (sauf option pour leur amortissement sur cinq ans) ;
– Les frais d’entretien, d’amélioration et de réparation ;
– Les impôts locaux ;
– Les frais de gestion et d’assurances ;
– Les intérêts d’emprunt ;
– L’amortissement du mobilier et des améliorations : il se pratique sur une durée allant de 5 à 10 ans, soit un taux compris entre 10 et 20 % par an.
L’amortissement des locaux : le prix d’achat du logement ne constitue pas une charge déductible mais il doit être amorti en fonction de sa durée d’utilisation et selon la méthode par composant car tous les éléments significatifs d’un bien ne se déprécient pas de la même manière. En principe, selon les usages comptables, un bien d’habitation peut s’amortir sur 40 ans, soit un amortissement de 2,5% par an du prix d’acquisition.

Les obligations comptables.

Ce régime est nécessairement moins simple que le micro-BIC puisque vous devez tenir une comptabilité. En outre, d’un point de vue fiscal, vous devez remplir une déclaration n° 2033 comportant un bilan, un tableau des immobilisations et amortissements et un relevé des provisions.

L’utilisation des déficits

Les déficits subis par les loueurs en meublé non professionnels ne sont imputables que sur les bénéfices de même nature réalisés au cours de la même année et des dix années suivantes.

La taxation des plus-values

Les plus-values et moins-values réalisées par les loueurs non professionnels relèvent du régime des plus-values immobilières des particuliers.

En l’état actuel des choses, pour le calcul de l’assiette des plus-values, il n’est pas tenu compte de l’incidence des amortissements comptabilisés et déduits du résultat imposable pendant la période de location meublée. Cette règle constitue une véritable singularité au regard de l’application des règles régissant les bénéfices industriels et commerciaux, puisque celles-ci prévoient, en règle générale, que les amortissements déduits par l’exploitant fassent l’objet d’une reprise lors du calcul de la plus-value, celle-ci étant déterminée par référence à la valeur nette comptable, c’est à dire au prix de revient diminué du montant des amortissements déduits pour l’assiette de l’impôt.

Attention, cet avantage pourrait bientôt disparaitre, une réflexion est en effet menée par la majorité parlementaire actuelle, afin d’imposer la réintégration des amortissements pour le calcul de la plus-value. Ce dispositif avait d’ailleurs fait l’objet d’une révision dans le cadre d’une proposition de loi de la majorité parlementaire.

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La fiscalité du micro-Bic en LMNP …

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Si le montant des loyers charges comprises que vous percevez ne dépasse pas 77.700 €, vous êtes soumis à un régime d’imposition forfaitaire, dit micro-bénéfices industriels et commerciaux (micro-Bic) ou encore micro-entreprises.

Une déclaration très simple pour les loueurs en LMNP :

Ce régime a le mérite d’être extrêmement simple puisqu’il vous suffit d’indiquer le montant des recettes perçues au cours de l’année sur votre déclaration de revenus générale (imprimé n°2042 C) dans la rubrique Bénéfices industriels et commerciaux. Les recettes s’entendent du loyer et des charges, c’est-à-dire toutes les sommes que vous percevez de vos locataires.

Un abattement forfaitaire …

L’administration applique ensuite un abattement forfaitaire de 50 % sur le montant déclaré. Vous n’êtes donc imposé que sur 50 % de vos recettes. Cette somme viendra s’ajouter à vos autres revenus soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Corrélativement, vous ne pouvez déduire aucune charge (intérêts d’emprunt, travaux, réparations…). Ce régime est donc intéressant si vos charges déductibles sont inférieures à 50 % du montant déclaré. Au-delà, le régime du réel est plus intéressant. Il s’applique sur option, avant le 1er février de l’année au titre de laquelle vous voulez bénéficier de ce régime. L’option est valable deux ans, et elle se reconduit tacitement si vous ne la dénoncez pas, toujours avant le 1er février de l’année.

Attention ! si vous louez en saisonnier, la règle fiscale était jusqu’au 31/12/2023, la même : en principe 50 % d’abattement jusqu’à 77.700 €. Exception : pour les chambres d’hôtes, les gîtes ruraux et les meublés de tourisme , l’abattement n’était pas de 50 % mais de 71 % s’appliquant jusqu’à 188.700 € de recettes par an.

A compter du 1er janvier 2024 le seuil de chiffre d’affaires à ne pas dépasser pour être soumis au régime micro-BIC est fixé à 15 000 € pour la location de meublés de tourisme non classés. Il reste néanmoins possible d’appliquer les dispositions antérieures pour les revenus de l’année 2023.

La loi de finances pour 2024 introduit pour les activités de location directe ou indirecte de locaux meublés de tourisme non classés (location d’un hébergement individuel tel qu’une villa, un appartement ou un studio meublé) un seuil de chiffre d’affaires à ne pas dépasser pour être intégré dans le régime micro-BIC. Ce seuil est fixé à 15 000 €.

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Ca bouge (encore) pour la location saisonnière …

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Le Senat a adopté en première lecture le 21 mai 2024, la proposition de loi visant à remédier aux déséquilibres du marché locatif.

2 points à relever :

  • nouveaux seuils et abattements applicables en matière de location saisonnière de logements classés et non classés (non classé : seuil micro-BIC à 23 000 €, abattement 30 %,  régime réel si loyers > 23 000 €; classé :  77 700 €, abattement 50 % et réel si loyers > 77 700 €) ;
  • obligation pour tous les biens loués meublés – même saisonniers – de réaliser un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) et de louer un logement « décent » en termes de performances énergétiques, excepté pour les biens constituant la résidence principale du propriétaire-bailleur.

La mise en location de la résidence principale du propriétaire ne requiert pas d’autorisation de changement d’usage si la durée de la location saisonnière n’excède pas 120 jours par an. Dans les communes ayant instauré un enregistrement, la mise en location saisonnière plus de 120 jours par an est interdite et sera passible d’une amende de 15 000 € (contre 10 000 € précédemment).

De plus, l’amende de non-respect d’enregistrement de la location saisonnière entraînerait une amende de 10 000 €.

L’ensemble des éléments de cette proposition de loi  ne sont pas en vigueur tant que cela n’est pas voté définitivement.

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Du nouveau pour le dispositif Denormandie ancien !

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La réduction d’impôt, à nouveau prorogée, est étendue aux investissements réalisés à  compter du 11 avril 2024 dans des copropriétés en grande difficulté financière ou incluses dans le périmètre d’une opération de requalification des copropriétés dégradées.

Le dispositif Denormandie permet de bénéficier d’une réduction d’impôt si vous réalisez un investissement locatif dans un quartier ancien dégradé. Ce logement doit notamment être situé dans certaines communes. L’investissement est ouvert jusqu’au 31 décembre 2027. Nous vous indiquons les informations à connaître.

L’article 42 de la loi relative à la rénovation de l’habitat dégradé étend l’avantage fiscal aux logements situés dans des copropriétés en grave difficulté financière faisant l’objet d’une procédure judiciaire d’administration provisoire en application de l’article 29-1 de la loi 65-557 du 10 juillet 1965 ou dans des copropriétés incluses dans le périmètre d’une opération de requalification des copropriétés dégradées régie par les articles L 741-1 et L 741-2 du Code de la construction et de l’habitation.

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La fiscalité des SCPI européennes

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Les sociétés civiles de placement immobilier sont des organismes de placement collectif qui ont pour objet exclusif l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier locatif grâce à l’émission de parts dans le public. Elles bénéficient de l’avantage de la transparence fiscale.

Les SCPI Européennes sont des Sociétés Civiles de Placement Immobilier concentrant principalement ses investissements sur des biens immobiliers situés en Europe.

Quelle est la fiscalité des SCPI européennes ?

Pour définir l’étendue de l’obligation fiscale en France, l’article 4 A du Code Général des Impôts établit la distinction suivante, qui est fondamentale :

  • les personnes qui ont en France leur domicile fiscal sont passibles de l’impôt français sur le revenu à raison de l’ensemble de leurs revenus, qu’ils soient de source française ou étrangère ;
  • les personnes dont le domicile fiscal est situé hors de France ne sont passibles dudit impôt que pour les seuls revenus de source française.

S’agissant des revenus fonciers de source étrangère, ils doivent être déclarés lors de la déclaration d’impôt, à l’aide du formulaire 2047.

Le principe des conventions fiscales consiste en l’imposition des revenus fonciers provenant des biens immobiliers situés à l’étranger dans le pays de situation de l’immeuble.

Et en France ? il existe 2 régimes : crédit d’impôt ou exonération en France

Le régime du crédit d’impôt
C’est le cas par exemple des revenus fonciers de source allemande par exemple. Dans ce cas, il y a imposition en Allemagne et en France avec un crédit d’impôt en France égal à l’impôt français. Si le pays source à un taux d’imposition faible, dans ce cas, la rentabilité nette de la SCPI est plus importante.

Le régime de l’exonération
C’est le cas par exemple des revenus fonciers de source belges et les anciennes conventions fiscales. Il y a donc dans ce cas exonération en France mais il y a quand même un impact à cause du taux moyen d’imposition effectif qui jouera sur la taxation globale des revenus perçus par le contribuable en affectant la progressivité de l’impôt.

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LMP et LMNP … qui payent les cotisations sociales ?

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À compter des revenus 2020, les indépendants n’ont plus qu’une seule déclaration à remplir. En effet ils n’ont pas à remplir de déclaration sociale sur le site net-entreprise.fr.

En cas de déclaration en ligne, les revenus indiqués dans la déclaration 2042 C PRO seront utilisés pour préremplir la déclaration des revenus des indépendants (DRI) qui apparaîtra à la suite de la déclaration fiscale 2042 C PRO.

Les informations seront ensuite envoyées directement à l’URSSAF ou à la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) et à la caisse de retraite des professions libérales.

Qui sont concernés ?

Sont concernées les LMP ainsi que les LMNP réalisant plus de 23 000 € de location saisonnière, au titre de l’année 2023, y compris en cas de résultat nul ou déficitaire ou encore si les revenus sont exonérés de cotisations sociales.

Le calcul des cotisations sociales est effectué en reprenant (pour une grande partie) les revenus déclarés dans la déclaration 2042 C PRO. Cependant, les assiettes sociale et fiscale étant différentes sur certains points, le contribuable doit indiquer certains revenus dans la DRI.

En principe, la DRI apparaît automatiquement à la suite de la déclaration 2042 C PRO (l’URSSAF et la CGSS communiquent à l’administration fiscale la liste des personnes relevant du régime TNS).

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Avantages et inconvénients de la SCI a l’IS

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Avantages et inconvénients de la SCI a l’IS

La société soumise à l’IS est redevable de l’impôt et le résultat imposable est déterminé en fonction des règles de l’impôt sur les sociétés. L’application de celles-ci présente de nombreux intérêts lors de l’exploitation des immeubles inscrits à l’actif du bilan :

  • Il est possible d’amortir les immeubles inscrits à l’actif, ce qui vient diminuer le résultat imposable,
  • Le taux de l’IS est souvent plus bas que celui de l’IR (majoré des prélèvements sociaux). Ainsi on appliquera le taux réduit de 15% jusqu’à 42.500 euros de bénéfice, ou 25% au-delà
  • Les associés ne sont imposés que sur les dividendes versés, qui bénéficient d’une fiscalité avantageuse (Flat tax : 12,8% d’impôt forfaitaire + 17,2% de prélèvements sociaux),
  • La rémunération du gérant est déductible du résultat.

Le principale écueil est naturellement le coût fiscal lors de la revente avec la reprise des amortissements.

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La donation temporaire d’usufruit immobilier et ses bienfaits …

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La donation temporaire d’usufruit et ses bienfaits …

La donation temporaire d’usufruit vous permet de donner l’usufruit d’un bien (revenus locatifs par exemple) pendant une durée définie (par exemple 10 ans) au terme de laquelle, en tant que donateur, vous récupérez cet usufruit.

Ce peut être le moyen d’aider vos enfants tout en allégeant les charges fiscales liées au patrimoine.

Ce type de donation peut être utilisé, par exemple, pour vous permettre de céder provisoirement l’usufruit d’un appartement à l’un de vos enfants qui démarre dans la vie et/ou dont les ressources financières sont insuffisantes, afin de lui permettre d’y habiter ou de percevoir lui-même les revenus locatifs.

Ce peut être aussi le moyen d’assurer un complément de revenus à vos parents qui partent en retraite.

Et fiscalement ?

Pendant la durée de transmission temporaire de l’usufruit, le bien donné sort du patrimoine taxable à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) du donateur. Il sera taxé à l’IFI, pour sa valeur en pleine propriété, dans le patrimoine de l’usufruitier.

La donation temporaire d’usufruit donne lieu au paiement de droits de mutation à titre gratuit calculés sur une base taxable évaluée à 23 % de la valeur du bien en pleine propriété pour chaque période de 10 ans. L’âge de l’usufruitier ne rentre pas en ligne de compte.

A noter enfin que c’est l’usufruitier qui sera imposé sur les revenus immobiliers perçus durant ce laps de temps !

 

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Exonération de plus-value immobilière en cas de prix de cession inférieur à 15 000 euros

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Exonération de plus-value immobilière en cas de prix de cession inférieur à 15 000 euros

Les cessions d’immeubles dont la valeur est inférieure ou égale à 15 000 € sont exonérées d’impôt de plus-values.

Cette limite s’apprécie bien par bien et non annuellement.

Le Conseil d’Etat (CE 15 nov. 2019, n°421337) a précisé que pour l’appréciation du seuil de 15 000 € il y a lieu de prendre en compte le prix de chaque opération de cession, c’est-à-dire chaque transaction réalisée, indépendamment du nombre de biens ou de lots vendus à l’occasion de cette transaction.

Les cessions de titres de sociétés ne bénéficient pas de cette exonération. Cela concerne par exemple les parts de SCPI.

 

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