Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 introduit une évolution importante de la fiscalité du patrimoine avec la création d’une CSG “à deux vitesses”.
Si le taux de CSG passe de 9,2 % à 10,6 % pour certains revenus financiers, les revenus immobiliers conservent leur taux actuel.
Une clarification importante pour les investisseurs : la hausse ne s’applique ni aux loyers, ni aux plus-values immobilières.
Hausse de la CSG : une mesure ciblée sur les revenus financiers
La hausse de 1,4 point concerne exclusivement :
- les dividendes,
- les plus-values sur titres financiers,
- les produits de placement non exonérés.
Le gouvernement souhaite ainsi concentrer l’effort contributif sur les portefeuilles financiers.
Immobilier et CSG 2026 : pas de changement
Les revenus fonciers issus de la location continuent d’être taxés au taux actuel.
De même, les plus-values immobilières conservent leur régime de prélèvements sociaux inchangé.
L’immobilier est explicitement exclu de la hausse afin de :
- ne pas dissuader l’investissement locatif,
- préserver le rendement net des loyers,
- soutenir un marché du logement déjà fragilisé par le coût du crédit et la baisse des transactions.
Pourquoi l’immobilier reste protégé ?
Cette exclusion répond à un objectif économique et social :
- L’immobilier reste perçu comme l’épargne longue par excellence.
- Il contribue directement à l’offre de logement.
- Il constitue un levier de préparation à la retraite pour de nombreux ménages.
Préserver sa fiscalité, c’est éviter un effet dissuasif sur les investisseurs privés qui soutiennent indirectement le marché locatif.
Quel impact pour la stratégie patrimoniale ?
Dans un contexte où les revenus financiers seront davantage taxés, l’immobilier :
- conserve un avantage fiscal relatif,
- demeure un outil de stabilisation patrimoniale,
- reste une solution pertinente pour protéger son épargne face à l’inflation,
- renforce son attractivité à long terme.
À quoi servira la hausse de CSG ?
Les recettes supplémentaires contribueront à financer la branche autonomie, et notamment :
- le maintien à domicile,
- l’adaptation des logements,
- les EHPAD.
Face au vieillissement de la population, cette réforme s’inscrit dans un enjeu structurel de financement.
Conclusion : Bonne nouvelle pour les investisseurs immobiliers
La réforme du PLFSS2026 confirme que :
- La CSG n’augmente pas sur les revenus locatifs,
- La CSG n’augmente pas sur les plus-values immobilières,
- L’immobilier reste une épargne protégée et stratégique.
Dans un environnement fiscal mouvant, la pierre continue d’apparaître comme un actif refuge et un support d’investissement patrimonial solide.
De la part de www.myimmobilier.com, assistance fiscale en ligne




